- femme-tronc
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• XIIe; lat. truncus1 ♦ Partie inférieure et dénudée de la tige (de certains arbres), entre les racines et les branches maîtresses, constituée d'un tissu ligneux au centre (bois; duramen) et de tissus mous formant l'écorce. Un « tronc d'arbre mouillé, glissant » (Loti). « les troncs rouges des pins » (Ramuz). « Les troncs se dressaient droits, innombrables » (Zola). — Troncs d'arbres débités, coupés. ⇒ 2. bille, grume, rondin. — Par anal. (1636) Tronc de colonne : fût ou partie d'un fût de colonne. ⇒ tronçon.♢ TRONC COMMUN : origine commune. — Fig. Partie commune appelée à se diviser, à se différencier. Spécialt Unification partielle de l'enseignement court (collège moderne) et de l'enseignement long (lycée) pour les premières années.2 ♦ (XIIIe) Boîte percée d'une fente où l'on dépose aumônes et offrandes, dans les églises. « un nocturne spoliateur du tronc des pauvres, accoutumé à dévaliser les églises » (Bloy).3 ♦ (1300) Anat. Partie principale (d'un nerf, d'un vaisseau : artère, veine). Tronc et ramifications. Tronc artériel, veineux. Tronc cérébral, formé du bulbe rachidien, de la protubérance annulaire et du mésencéphale. Tronc cœliaque.4 ♦ (1559) Partie du corps humain où sont fixés la tête et les membres (thorax; abdomen). Partie supérieure (⇒ buste, torse ) , inférieure du tronc (⇒ bassin) . — En appos. Homme-tronc, femme-tronc, sans bras ni jambes.♢ (1611) Chez les vertébrés (mammifères), Partie principale du corps où sont fixés la tête, les membres et la queue.5 ♦ (1875) Géom. Partie comprise entre la base et une section plane parallèle (d'une figure solide). Tronc de cône. ⇒ tronconique. Troncs de pyramide, de prisme.
Encyclopédie Universelle. 2012.